Auto-école et LSF : il suffirait d’un signe !

L’idée est venue à cette monitrice après le passage du permis avec succès d’une jeune candidate sourde dont elle avait assuré les cours.

Dolorès témoigne “n’ayant pas de connaissances particulières en langue des signes, j’ai décidé spontanément de communiquer avec elle par des gestes simples et grâce à l’écriture sur papier. 

Contre toute attente, tout s’est très bien passé: nous avons procédé ainsi pour chaque leçon de conduite et mon élève a pu passer son permis qu’elle a eu du premier coup”.

Apprentissage de la LSF, boucle magnétique, matériel visuel, succession de sessions mixtes et spécifiques, rien ne manque pour attirer jusqu’à 20% de malentendants, venus parfois de très loin.

D’autres structures existent en France, avec plusieurs niveaux d’adaptation, tels que la présence de traducteurs, sachant que la conduite pour les malentendants est autorisée sous condition depuis 1959 seulement.