Dépistage à la naissance : l’importance de ce dépistage est majeur pour son développement cognitif car il peut permettre à l’enfant d’entrer plus rapidement dans le langage.Les tests de dépistage des surdités de l’enfant dépistent la surdité de type transmission comme le type perception. Le diagnostic ultérieur confirmera la perte auditive et le type de surdité de transmission. Les carnets de santé prévoient des tests de dépistage à la maternité, à 4 et 9 mois, à 24 mois et chez l’enfant scolarisé.
Il n’y a pas en France de dépistage systématique de la surdité en maternité en France sauf naissances “ à risques “ ou lors d’expérimentations comme au CHU de Tours, CHU de Bordeaux…
Les examens suivants peuvent être proposés par le médecin :
- un questionnaire sur les antécédents de l’enfant et de sa famille
- une étude du développement de la parole et du langage
- un examen ORL
- l’examen de l’impédancemétrie (résistance du tympan et de la chaîne des osselets)
- les otoémissions acoustiques provoquées (vibrations émises par la cochlée lors d’une simulation acoustique) et/ou potentiels évoqués auditifs
- l’audiométrie tonale et/ou vocale
Dépistage chez l’enfant : les visites obligatoires en médecine scolaire permettent la détection de déficience auditive sans remplacer la surveillance comportementale par les parents, pédiatre...Après diagnostic, l’apareillage sera proposé rapidement.
Dépistage chez l’adulte : hors risques particuliers tels que conditions de travail bruyantes, antécédents, le dépistage sera proposé par la médecine du travail à 45-50 ans. Selon la perte, l’appareillage pourra être proposé à tout âge avec un bénéfice de prévention des troubles cognitifs aujourd’hui démont
Les études récentes ont montré que chez les adultes atteints de troubles cognitifs, le traitement précoce des déficiences auditives pourrait retarder l’évolution de la maladie neurologique.