Comprendre les appareils auditifs

Définies par la classification A à D définies par la liste LPPR de la Sécurité sociale correspondant à des niveaux de remboursements progressifs, ce système tombe en désuétude avec les générations d’appareils tous numériques, soit en classe D.

À l’égal des PC et smartphones, l’évolution des circuits électroniques concerne entre autres, la miniaturisation, la consommation, la mémoire de stockage, la connectivité, la géolocalisation, la communication entre objets connectés et bien sûr la rapidité ou la puissance de traitement.

L’objectif sera évidemment une plus grande adaptation à l’audition à corriger avec en premier lieu, la capture des sons, la division de la bande audible en tranches de fréquence et leur analyse en discriminant la où les voix recherchées ou la musique du bruit de fond. Préréglages, réglages automatiques, réglages auto-adaptatifs, connectivité.

Caractéristique essentielle, exprimée en double nombre, dont le premier correspond au nombre de tranches de fréquence de réglages qui peut être supérieur au nombre de tranches de réglages réglées par l’audioprothésiste, les canaux non ainsi réglés s’adaptant automatiquement.

Attention l’appareil associé du nombre le plus important de canaux, peut ne pas être le plus adapté à un patient particulier.

À l’égal des piles Alcalines, retenons la coexistence de piles rechargeables appelées aussi accumulateurs, fournies avec chaque appareil et des piles à usage limité portant une numérotation pratique partagée entre les marques : 675, 13, 312 et 10 correspondant à des formats de taille dégressive soit des appareils de format décroissant, les plus petits se logeant dans le conduit auditif et comme tous les accumulateurs de capacité proportionnelle à leur charge de 15 jours à 5/7 jours !

Système concernant les piles rechargeables, appelées aussi accumulateurs.

Exprimé en dB (décibel), c’est la valeur d’amplification maximum apportée sur le signal d’entrée pour une tranche de réglage.

Système pour obtenir un gain supérieur d’amplification sur le signal d’entrée.

Système qui interrompt l’amplification quand l’appareil détecte un effet Larsen. Rappelons que cette notion bien connue des musiciens concerne l’émission d’une vibration dans des conditions de boucle ou rétroaction : présence proche d’un haut-parleur et d’un micro. Le son émis peut saturer les capacités de l’appareil.

Fonction qui réduit les sons correspondant à ces bruits parasites.

Il permet une prise de son différenciée devant/derrière l’appareil avec atténuation (arrière) ou possibilité de privilégier une direction de prise de son.

Elle permet de connecter l'appareil auditif à l’équipement d’une salle avec boucle directement connectée aux amplificateurs sans passer par les haut-parleurs ou enceintes.

Pour réglages distants en filaire ou IR.

Pour une entrée filaire en provenance d’appareils lecteurs externes.

Les programmes, qui sont déjà disponibles avant le paramètrage par l’audioprothésiste.

La synchronisation entre les appareils des deux oreilles ou encore synchronisation en binaural.