Cela paraîtrait comme une réaction normale face à toute réglementation, s’il ne s’agissait pas de la santé auditive de la population, et en particulier de celle des plus jeunes.
Le chiffre rond limite de 100 dB proposé par le législateur a finalement été écarté pour des raisons que l’on préfère ignorer, les salles de moins de 300 personnes exclues, et pour les autres, le délai temporisant son application est de plus d’un an.
Pendant ce temps, 6 à 8 millions de personnes ont un déficit auditif, et les professionnels de la santé insistent sur la dangerosité d’un son de trop forte intensité pour l’oreille humaine dès 8 heures d’exposition à 85 décibels et sur l’absence de limite sur écouteurs et casque.