Un fabricant et un audioprothésiste écoutent le patient

L’évolution technologique des appareils est majeure, les générations se renouvellent tous les 3 ou 4 ans suivant les progrès de la course à la miniaturisation et à la puissance de calcul des processeurs.

Qui parle de l’hypoacousie en tant que maladie professionnelle en France doit donner un numéro de tableau.
Il s’agit des tableaux numéro 42 du régime général de la sécurité sociale et tableau numéro 46 de la mutualité sociale agricole accompagnés d’un listing des activités propices à induire une surdité ainsi que le temps d’exposition (30 jours à un an selon les travaux) et le délai de déclaration (3 semaines minimum, un an maximum).

Nous nous intéressons aux fabricants d'implants IC, d’oreille moyenne ou à ancrage osseux.

Le concept de l’implant est né des travaux sur la cochlée du prix nobel 1961, le Hongrois naturalisé Américain Georg von Békésy (1899-1972) avec le toujours reconnu "clavier cochléaire" de fréquences. L’école ORL autrichienne était également en pointe sur ces sujets.

À la même période, en France, un médecin : C. Eyriès, stimule par une électrode les fibres nerveuses acoustiques. La France restera dans la course avec les travaux de plusieurs équipes dont celle du Dr Bernard Fraysse et la commercialisation du premier implant français par la société Bertin puis MXM Neurelec (Oticon médical aujourd’hui).